***EN TRAVAUX***


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Les "miracles" scientifiques du coran
Les athées sont des paranoiaques (commentaire du site Episthéo)

LE CORAN POUR LES NULS
commentaires d'un lecteur occidental moyen à la lecture du coran

Blagues chrétiennes
Un croyant, musulman ou d'une religion du livre, peut-il vraiment critiquer l'islam
LIENS UTILES
ATHEISME

Nietzsche et l'avenir de la religion
(par Paul Valadier)

Athéisme, l'homme debout
Biographies d'athé(e)s
Les sceptiques du Québec
 
CHRISTIANISME
édifiant! site Episthéo, rencontrer dieu
édifiant! site chrétien créationniste (en anglais)
ISLAM
Observatoire de l'Islamisation

Le coran et l'Islam:
le site d'information coranix

Islam et coercition: la liberté religieuse dans le coran
édifiant! Islam et humanité
Lecture du coran: la base indispensable, allah vous cause en direct!
 
DIVERS
Les religions de l'humanité
Prosélytisme

Ayant lu un certain nombre d'ouvrages ou de traductions faits par des chrétiens et concernant le dogme islamique, j'ai le sentiment qu'il y a une complicité involontaire entre les religions du Livre, qui rend la critique de l'islam par un tel croyant problématique, pour la raison bien compréhensible que si l'on croit en un dieu universel, on est bien obligé d'admettre que le membre de la religion d'en face doit en avoir quelques miettes, que c'est un "pays"!

 

Introduction à "relire le coran", un livre de jacques Berque, par Mohamed Bennouna:

La publication des leçons que Jacques Berque a données à l'Institut du Monde arabe permettra au lecteur qui n'a pas eu le privilège de l'écouter de retrouver les accents de cette merveilleuse symphonie autour du texte fondateur de la civilisation musulmane, faite de connaissance amoureuse, d'érudition exprimée dans une clarté lumineuse et d'échappées fulgurantes qui ouvrent des champs infinis de prospection, de rapprochement et de dialogue avec la culture de l'Humain.

Ces leçons procèdent d'une lente fermentation de la pensée, d'une longue fréquentation du texte et du contexte social, qu'il irrigue et féconde, et enfin de tout un travail de traduction qui a vu le jour aux éditions Sindbad en 1990:" il m'aura pris seize ans dont une dizaine de préparation et cinq autres de soin à peu près exclusif".

Non musulman, J. Berque nous rappelle que l'islam est une culture, une relation sensible au monde, une appréhension poétique de la création. Et ce n'est pas un hasard s'il n'a abordé cette réflexion sur le livre sacré qu'au terme d'une existence de recherche et d'incursion en profondeur dans le monde arabe dont il a perçu l'unité, la diversité et la complexité, pratiquant la langue et les dialectes, la vie quotidienne, les grands mouvements de la pensée et les interpellations sans fin des traditions et des modernités.

Il a représenté pour les marocains de ma génération, cette connaissance de l'intérieur où l'affection, la main tendu vers cet autre soi-même, ne s'embarrassait jamais de complaisances coupables. S'il porte en lui-même une part d'inquiéte espérance et même de tragique, comem tout Méditerranéen, il a toujours préservé les projections vers l'avenir, l'appel du large: "être d'une terre, c'est la dépasser".

J.Berque a accompli également, sur les traces de l'illustre Ibn Khaldûn, son propre voyage, sa propre rihla d'Occident en Orient; depuis son enfance à Frenda, près de Taourzout, là précisément où fut rédigée la célèbre Mukaddima, de l'atlas marocain aux bords du Nil et aux immensités du désert arabique. De cette longue quête, de cette belle aventure amoureuse, de cette attraction permanente pour les univers de l'action et de la pensée, il a construit son expérimentation phénoménologique qu'il traduit par "la présence des arabes en nous, et de nous mêmes dans les arabes". Sa propre langue, son mode d'expression s'en trouvent inévitablement affectés, enrichis, ainsi qu'on s'en rendra compte dan cet ouvrage: l'émotion contenue, le rythme de la phrase serein et enfiévré, l'alternance des analyses les plus rigoureuses et des envolées lyriques, dan sune tentative désespérée pour approcher le sens ultime de la parole révélée.

Souvent un texte nous dépouille et nous recompose autant que nous essayons nous-mêmes de le saisir et de l'expliciter. Et c'est ce qui nous frappe dans cette relecture du coran qu procède de tout un cheminement dialectique dan sle secret du recueillement et de la méditation. Il s'y mêle le verbe et l'ancrage de l'être, l'essence, la présence, la continuité et le devenir.

Commentaire: Il s'agit ici d'un texte religieux typique écrit par un croyant: le vocabulaire est émotionnel, extatique, orgasmique ("connaissance amoureuse", "clarté lumineuse", "échappées fulgurantes", belle aventure amoureuse") dont nous dirions en occident que l'auteur y résoud ses frustrations...Mais en réalité, sous tous ces beaux mots poétiques, qu'y a t il vraiment de consistant?

Alors, appelons ça de la poésie, point final...

 

Exemple de Jacques Berque, orientaliste et traducteur du coran, auteur du livre "Relire le coran" dont la préface est évoquée ci-dessus ( et qu'il dit être le fruit de nombreuses années de méditation!!!):

Ce texte sera analysé avec plus de détail dès que nous aurons remis la main sur l'ouvrage. Mais j'en ai pour l'instant retenu deux choses:

- Jacques Berque, orientaliste né en Algérie mais de religion catholique, a une vision assez naïve et idéaliste d'un rapprochement entre l'islam et le christianisme, typique d'une certaine génération d'intellectuels croyants européens. Sa croyance l'aveugle et l'empêche d'avoir une vue objective de la religion de l'autre...

- il explique les incohérences internes aux sourates en comparant la structure du coran à un tapis persan entrelacé dans lequel un entrelac s'interrompt au profit d'un autre pour reprendre un peu plus loin...

- il explique les versets abrogés, par lesquels le coran peut parler de tolérance et un peu plus loin (et plutôt dix fois qu'une) se contredire totalement en parlant des supplices et meurtres des infidèles, par le fait que dieu ignore la notion de temps, et peut donc apparemment se contredire sans le faire vraiment: ce genre d'argument, pour un esprit lucide, est à hurler de rire et devrait justifier la mise à la poubelle pour maladie mentale, de l'auteur. Mais, à un croyant, on fait avaler n'importe quoi...

Honteux!!!

Nous produirons bientôt ici un exemple de traduction d'une sourate du coran par Jacques Berque, comparé à la même sourate dans la traduction "officielle" du culte musulman: clairement, l'un des deux, voire les deux, trahit le texte...

 

En conclusion, un croyant, même d'une autre religion,ne peut pas juger de l'islam avec objectivité, il triche forcément...

 

Les difficultés des croyants musulmans à critiquer leur propre religion